Si les crises conduisent au changement, celle du Covid aura eu un réel impact sur le travail, les organisations et les attentes des collaborateurs. Elle aura joué un rôle de catalyseur comme d’accélérateur. Des tendances (plus ou moins positives) sont ainsi survenues et pourraient s’inscrire durablement dans le temps à l’image du télétravail. Quelles sont-elles ? On essaie de vous apporter quelques éléments de réponse dans ce nouvel article !

Les conséquences liées à un changement sont parfois exceptionnelles ou ponctuelles. Elles parviennent rarement à bousculer des pratiques inscrites dans le temps. Seuls les crises ou les mouvements de société profonds peuvent y arriver.

C’est le cas de la pandémie qui a provoqué une transformation massive des organisations renforçant le rôle des managers et des ressources humaines sur les sujets de gestion des personnels, de recrutement, de travail hybride, de formation, d'équilibre vie pro / vie perso ou encore de qualité de vie au travail.

Parmi les tendances apparues ou qui se sont accélérées depuis deux ans, quatre pourraient se confirmer demain. Lesquelles ? C'est ce que l'on vous propose de découvrir !

1/ Le brown-out

Maladie professionnelle largement répandue avec la crise sanitaire, le brown-out se caractérise par la perte de sens et la démotivation d’un salarié. 40 % des actifs interrogés dans une étude de Microsoft estiment que « le travail doit d’abord avoir du sens ».

De quoi replacer cette dimension au coeur d'une organisation, des missions confiées, du management mais aussi de la culture d'entreprise. Pour y parvenir, le travail doit réunir trois critères principaux :

  1. des effets positifs plutôt que négatifs,
  2. un sentiment de confiance,
  3. une source de satisfaction.

2/ Le quiet quitting

Le quiet quitting, ou "démission silencieuse" dans la langue de Molière, représente une façon de retrouver un contrôle sur sa vie en voulant se concentrer sur d’autres missions ou engagements en dehors du travail.

Il ne s’agit pas de quitter un emploi à proprement parler, mais plutôt d’en faire le minimum afin de ne pas vouloir sacrifier sa vie au travail. Par exemple, seulement 9 % des travailleurs au Royaume-Uni se décriraient comme "engagés et enthousiastes" (selon le cabinet Gallup).

Un phénomène émergeant (et inquiétant ?), conséquence directe de la crise sanitaire et de toutes les contraintes imposées durant des mois : confinement, télétravail, droit à la déconnexion, etc.

3/ La "Great Resignation"

Sur le seul mois de novembre 2021, plus de 4,5 millions d’Américains ont quitté leur travail avec comme principales motivations la quête de sens et un ras-le-bol de leurs conditions de vie et de travail.

Si en Europe, on ne constate pas une forme de « Grande démission » aussi intense qu’outre-Atlantique, le symbole reste néanmoins fort et pourrait continuer à prendre de l’ampleur.

La hausse du nombre de ruptures de contrat et certaines difficultés du recrutement dans certains secteurs seraient-ils déjà des signaux avant-coureurs ?

Réponse dans les mois, voire semaines, à venir.

4/ La semaine de 4 jours

Restée pendant longtemps faiblement proposée aux salariés en Europe (hormis dans les pays nordiques où elle est déjà assez populaire), la mise en place de la semaine à 4 jours semble s'accélérer un peu partout en Europe.

La raison ? Les avantages procurés par ce rythme de travail aussi bien en termes de gain de productivité que d’équilibre vie professionnelle et vie personnelle. Une enquête menée par EY montre que 64 % des salariés interrogés voudraient profiter d’une plus grande flexibilité dans l’organisation de leurs horaires de travail, avec la possibilité notamment de les concentrer sur quatre jours. 

Une tendance qui traduit une attention nouvelle et particulièrement accrue à la gestion de leurs temps de travail.

Quid des nouvelles attentes des collaborateurs liées à la gestion des temps de travail ?
Et bien nos équipes peuvent justement vous aider à mieux faire face à ce sujet !
Florent Bovicelli
Written by: Florent Bovicelli
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