Encourager les collaborateurs à convaincre leur entourage à les rejoindre est une pratique suscitant un certain engouement. Nombreuses sont les entreprises à l’adopter.

C’est le cas au sein de Protime puisque nos avons nous-mêmes recours au recrutement participatif, une approche qui va renforcer autant la marque employeur que la reconnaissance du salarié coopteur. À condition que les règles soient bien définies pour éviter tout effet négatif.

En fonction des entreprises, cette approche peut porter le nom de cooptation, de parrainage ou de recrutement participatif. Quoi qu’il en soit, l’objectif est le même : recruter de nouveaux talents par l’intermédiaire de la recommandation d’une personne dans l’entourage personnel ou professionnel d’un collaborateur.

Si elle a toujours existé en particulier pour le recrutement de cadres, ces dernières années cette pratique RH s’est étendue plus largement à tous les profils afin de pallier le besoin en main-d’œuvre.

Une pratique plus rapide, moins couteuse et surtout plus qualitative

Pour l’entreprise, la cooptation représente un moyen plus rapide de recruter (les délais d’embauche étant réduits d’un minimum de 10 jours par rapport à un recrutement classique, comme le signale l’étude américaine Jobvite) et moins coûteux.

Elle est également plus qualitative. Le collaborateur qui s’engage à recommander une personne s’assure, en partie, que cette dernière dispose des bonnes compétences recherchées, ce qui réduit entre autres les erreurs de recrutement.

De plus, toujours selon Jobvite, 47 % des employés cooptés restent plus de trois ans dans l’entreprise. Le turnover est donc plus faible avec une personne parrainée qui aurait « 23 fois moins de risques de quitter son poste » (étude Careerfy).

Avantage en nature ou pécuniaire

Dans ce mode de fonctionnement, le salarié qui soumet une candidature est bien souvent récompensé par l’entreprise avec un avantage en nature ou pécuniaire à condition que la personne soit embauchée ensuite.

Chez Protime par exemple, ce recrutement est appliqué depuis de nombreuses années. L’ensemble des offres d’emploi à pourvoir est partagé en interne auprès des équipes. Si un collaborateur coopte une personne, qu’elle est embauchée et qu’elle demeure toujours dans l’entreprise six mois après son entrée, le salarié reçoit alors une prime (et une bouteille de champagne).

Une force pour l’entreprise

Si certaines craintes peuvent être soulevées pointant parfois la cooptation comme du « copinage » ou considérant que la réputation et la responsabilité du coopté et du coopteur sont engagées, il est ainsi savamment encouragé de communiquer et d’établir des process clairs aux équipes afin d’éviter tout écueil.

Car il faut bien voir que dans une stratégie de ressources humaines, ce mode de recrutement peut rapidement devenir une force pour l’entreprise. Permettant d’utiliser ses talents pour justement en attirer et fidéliser de nouveaux. Et à l’époque actuelle, c’est loin d’être négligeable.

Un trio gagnant

Recruter de cette manière de nouveaux collaborateurs représente ainsi un trio gagnant qui peut se révéler un vivier efficace. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela va

  • Impliquer le collaborateur dans ce rôle d’ambassadeur va susciter chez lui un meilleur taux d’engagement et une plus grande fidélisation.
  • Valoriser l’apport d’un collaborateur, au-delà de l’aspect financier, va permettre de souligner, avec toute la reconnaissance qui va avec, ce qu’il a amené (un talent donc) à l’entreprise.
  • Renforcer la notoriété, visibilité et marque employeur d’une organisation. Qui de mieux que vos employés pour faire la promotion des postes à pourvoir au sein de votre structure ?
Notre vision du recrutement a attiré votre attention ?
Et si vous découvriez nos offres d'emplois actuellement à pourvoir ;)
Florent Bovicelli
Written by: Florent Bovicelli
Content marketeer